Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

vendredi 19 octobre 2007

Déjà la Dernière!

Toujours un peu triste une "Dernière".

Surtout bien sûr lorsqu'un projet théâtral a demandé plus d'un an de préparation, réuni autant d'acteurs et de partenaires et dépassé les espérances de ces instigateurs. Quelques déceptions de taille, il est est vrai. Et notamment, une démission- surprise et non motivée au bout d'une semaine de représentations de notre attaché de presse-chargé de diffusion... Et donc une absence logique de professionnels du théâtre sur lesquels nous comptions évidemment afin d'assurer à ce spectacle ambitieux un avenir immédiat.

Le bilan fut tout de même extrêmement positif pour une pièce jouée dans un petit lieu parisien à 19h, en pleine coupe du monde de rugby: 1.000 spectateurs (pour une salle de 50 places sur seulement 32 représentations), huit articles de presse et une interview radio, quatre débats d'une qualité exceptionnelle, près de 3.000 visiteurs de ce blog, les trois dernières semaines jouées à "guichets fermés"(!) et surtout... des commentaires de spectateurs extrêmement positifs dont témoigne notre "livre d'or".

Même s'il ne s'agit pas aujourd'hui de prolongations ni de reprise programmée, quelques perspectives de continuer à jouer la pièce nous réjouissent déjà! Enfin, grâce au DVD de la pièce en préparation, un dossier très complet pourra être envoyé aux directeurs de lieux pour leur saison 2009.

Les auteurs de ce blog vous remercient donc de nous avoir suivis tout au cours de la période de création de la pièce. Si Hélène a décidé de quitter aujourd'hui l'aventure, David Arveiller continuera de vous tenir au courant en temps réel de la période "d'exploitation" qui commence aujourd'hui. Souhaitons évidemment qu'elle connaisse de nombreux rebondissements!


Merci encore de tout coeur de l'intérêt que vous avez témoigné (et continuerez je l'espère, de témoigner) à ce projet.


David Arveiller et Hélène Lamblin

mardi 16 octobre 2007

Revue de presse: Cassandre (n°22)

Voici un drôle de sujet et d'engagement civique, s'agissant de défendre des idées de Justice, de Liberté, d'Universalisme et d'Humanité à travers le cas d'un officier de l'armée. C'est de l'homme qu'elle veut parler et pas du militaire, dit Pierrette Dupoyet qui signe cette pièce.

(...) La pièce porte sur les souffrances de Dreyfus. Ces souffrances sont doubles. D'abord psychiques puisque la machination contre lui, devenu bouc émissaire à cause de son patronyme, est grossière, brutale, infâme et humiliante, où l'on va jusqu'à lui suggérer de se suicider. Ensuite, s'y rajoutent des souffrances physiques car dans sa geôle, sur l'Île du Diable, on ne se contente pas de le priver d'air et de lumière. On finit par le torturer.

Le mérite de la pièce est de rappeler le côté humain de ce drame et de permettre de l'approcher par la vie, par le concret et de l'intérieur, et grâce à David Arveiller qui incarne la force de caractère de Dreyfus, son énergie, son espérance, son humanité, sa modestie et sa sincérité.
C'est tout sauf inutile, car aujourd'hui on retient de l'affaire Dreyfus surtout les héros agissant de l'extérieur, notamment Zola. Pour la postérité que nous sommes, donc dans la mémoire collective, Dreyfus n'existe pas en tant qu'individu. Le héros de l'affaire se nomme Zola. Dreyfus est passé du statut d'homme au statut d'une affaire. Ensuite, la pièce rappelle que pour Dreyfus sa réhabilitation n'a été en rien la fin des supplices. Son humiliation continue quand le gouvernement déclare que «l'incident est clos» (...)


Thomas Hahn

dimanche 14 octobre 2007

Débat du 14 octobre: last but no least...

Notre partenaire la Ligue des Droits de l'Homme, représentée par son ex- vice président Gilles Manceron et par l'historien au Centre d'histoire sociale Michel Dreyfus nous faisait l'honneur de conclure cette série de quatre débats au Guichet Montparnasse, en ce dimanche ensoleillé. Ce débat fut l'occasion d'élargir "l'Affaire" à toutes les problématiques d'injustice et d'intolérance que connut notre Monde au XXe siècle et de la remettre donc "en perspective". Les deux éminents historiens et votre serviteur répondirent ainsi aux questions posées par une salle archi-comble sur les origines, les tenants et les aboutissants de "l'Affaire" et sur le risque de la voir se reproduire dans d'autres lieux et en d'autres circonstances. Une belle leçon d'éthique et de sagesse, de la part d'une institution qui a toujours défendu le droit des êtres humains à la différence et à la liberté...

mercredi 10 octobre 2007

dimanche 7 octobre 2007

DEBAT DU 7 OCTOBRE: Enfin!





Je l'attendais depuis des mois, ce débat...

Le grand historien Vincent Duclert, premier véritable biographe d'Alfred Dreyfus ("L'Honneur d'un Patriote", 2006) et l'Ecole Normale Supérieure (l'une des institutions-phares de "l'Affaire") représentée par Christophe Charle, historien lui aussi très au fait de la question étaient enfin avec nous ce dimanche 7 octobre. Le précédent intervenant, le professeur Michel Drouin, avait d'ailleurs rendu hommage à ce dernier lors du débat du 30 septembre.

En dépit d'un léger incident (un spectateur de ses amis s'étant senti mal, le professeur Duclert dut l'accompagner à l'hôpital pendant la représentation...), l'intervention de nos experts dura 1h40. Elle fut passionnante, même si la salle, sans doute impressionnée par la notoriété et le prestige de l'orateur principal, posa cette fois trop peu de questions. Ce fut donc plus une conférence qu'un débat, même si la complémentarité des intervenants était évidente: Christophe Charle pour le contexte historique et Vincent Duclert pour l'Homme Dreyfus.

Une des petites-filles du Capitaine était notamment présente avec ses descendants, visiblement très émue par la pièce notamment lors du passage des lettres que la petite Jeanne (sa propre mère, donc!) écrivait à son père, prisonnier à l'île du Diable.

Notre dernier débat, organisé en partenariat avec la Ligue des Droits de l'Homme, se tiendra dimanche prochain 14 octobre à 16h30 et cloturera donc ce cycle des "débats du Guichet".

samedi 6 octobre 2007

jeudi 4 octobre 2007

mercredi 3 octobre 2007

Revue de presse : Tribune Juive









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