Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

mardi 8 mai 2007

Un héros bien discret...

Une série de conférences, quelques expositions, l'édition d'un nouveau timbre, la statue de TIM, une plaque à l'angle d'une rue de Mulhouse... voilà en somme l'hommage rendu au Capitaine cent ans après sa réhabilitation. "C'est un peu court, jeune homme!" On aurait pu penser qu'une telle commémoration eut occupé l'esprit de tous, tant l'affaire Dreyfus a secoué la France et contribué à la lutte pour le respect des Droits de l'Homme. Cette pensée, suivie de la rencontre d'un comédien et d'un texte sont à l'origine du premier projet d'une nouvelle compagnie de théâtre, "la lune opaline". Entre coupe du monde et télé-réalité, comment sensibiliser les jeunes, réveiller les consciences endormies et exorciser sans répit la fâcheuse tendance de l'Homme à opprimer ses semblables? Autant que de distraire, le théâtre est aussi une merveilleuse invention pour transmettre des messages, des pensées, des histoires parfois horribles et souvent vraies. Indéniablement engagée, humaine et pédagogique, notre aventure commencera au Guichet-Montparnasse en septembre 2007 et se poursuivra tant qu'il y aura des oreilles attentives à la mémoire collective.